Festivals d’été : le Printival se déplace en août pour se maintenir en 2021
Par Thomas Corlin | Le | Diffusion, booking
Festival de chansons réparti sur plusieurs lieux à Pézénas (Hérault), le Printival Boby Lapointe s’était positionné sur deux options de dates pour 2021, et se maintient finalement sur la seconde, du 24 au 28 août prochains. Sa directrice et programmatrice, Dany Lapointe, détaille la logistique de l’événement.
Comment s’est organisé le Printival pour s’assurer de maintenir une édition en 2021 ?
Suite à l’annulation de l’an dernier, il nous a été difficile de nous atteler à une édition dont nous ne savions si elle pourrait avoir vraiment lieu. À l’approche d’avril 2020, nous avions transposé au pied levé l’événement en ligne. Nous avions proposé quelques concerts en ligne mais également de nombreuses autres activités, ainsi que notre journal satirique du festival. C’était une initiative qui nous avait permis de garder le lien avec le public, mais elle n’était pas vouée à se répéter. Nous avons alors décidé dès novembre 2020 de choisir deux dates sur 2021 pour garder une seconde chance de maintenir un événement physique au cas où cela ne serait pas possible sur la première.
Nous avons posé des options sur ces deux dates auprès des lieux et des artistes.
Celle-ci correspondait à la date habituelle du festival, autour de l’anniversaire de Boby Lapointe, en avril, et la seconde, fin août. Nous avons posé des options sur ces deux dates auprès des lieux et des artistes, à confirmer quand elles approcheraient. La date de fin août a été choisie parce que trop de festivals ont lieu courant juillet et août, et que plus de bénévoles seraient disponibles sur ce créneau-là. Nous voulions aussi nous assurer que les locaux seraient à peu près tous rentrés de vacances.
Une fois la date d’avril abandonnée à cause de la situation sanitaire, nous avons concentré nos efforts sur la seconde date.
Dans quelles conditions le festival se tiendra-t-il donc en août ?
Nous nous en tenons pour l’instant à une jauge à 60 % en assis, en envisageant plus si les restrictions le permettent officiellement d’ici là. L’esthétique du festival se prêtant à des concerts assis déjà avant la pandémie, nous nous y sommes tenus pour s’assurer de n’avoir rien à annuler. Nous n’avons pas reprogrammé tous les artistes pour garder de la place à quelques nouveautés. Par ailleurs, la buvette et la restauration devraient être maintenues.
Comment avez-vous budgetisé cet événement ?
Nous n’avons pas encore toutes les réponses côté subventions publiques, mais nous avons l’accord de tous nos subventionneurs historiques, même si nous ne savons pas s’ils pourront nous soutenir cette année au même niveau que d’habitude.
Le déplacement de l’événement à fin août engendre aussi un certain nombre de frais : à cette date, la location d’équipement technique, les hébergements, les transports ainsi que l’embauche de personnel de sécurité coûtent plus cher.