Électro : Technopol recense tous les professionnels du secteur en France
Par Thomas Corlin | Le | Organisations et réseaux professionnels
Artistes, lieux, associations, festivals, agences, labels et médias sont incités à se signaler auprès de l'association qui milite depuis 30 ans pour le développement et la professionnalisation des musiques électronique en France. Elle travaille par ailleurs à l’ouverture d’une antenne en région PACA, basée à Marseille.
De toute la filière du spectacle vivant, la musique est probablement le secteur le plus touché par la crise sanitaire. Si une partie de la scène est déjà bien organisée en réseau, une de ses branches est doublement pénalisée : celle de la musique électronique. En partie dépendante de la fête, de la vie nocturne et donc du réseau des discothèques, celle-ci a eu moins de facilité à réclamer le soutien des pouvoirs publics pour surmonter la situation actuelle.
Active depuis une trentaine d’années, l’association Technopol entend fédérer le secteur afin de « répondre à ses problématiques de développement et de défendre ses structures, ses métiers, ses valeurs de liberté, de tolérance et d’inclusion auprès des collectivités publiques et des partenaires privés ».
Dans cet esprit, et à l’initiative de son antenne régionale en Nouvelle-Aquitaine, elle lance un recensement national pour identifier tous les acteurs du champ électronique. Ainsi, artistes, VJs, DJS, structures organisant des événements, collectifs, lieux alternatifs, clubs, festivals, salles, agences de booking et de production, labels ou médias sont invités à se manifester en remplissant un formulaire. Cette campagne est lancée alors que l’association s’implante en région PACA, avec le soutien du Cabaret Aléatoire à Marseille.
En novembre dernier, Technopol s’est associée à la Chambre syndicale des lieux musicaux, festifs et nocturnes pour défendre un amendement dans la Loi de finances 2021 qui aurait permis au secteur d’obtenir 20 millions d’euros d’aides. Malgré le soutien d’un sénateur EELV, le Sénat l’avait rejeté.
Technopol avait néanmoins négocié un assouplissement du Fonds d’Urgence spécifique et de solidarité pour les artistes et techniciens du spectacle (Fussat) pouvant profiter à certains acteurs du secteur, y compris ceux qui ne sont pas intermittents.